Les Reines du shopping : Grosses augmentations de salaires… mais pas pour tous
La société Hervé Hubert a alors trouvé une solution. “Ils ont très vite créé des filiales et ont coupé par exemple la production en deux, une société pour la postproduction, et une autre structure pour gérer le plateau. Quand on est intermittent, on est normalement dédié à un projet et quand on a terminé, on s’en va”, déclare Charles. Sauf que rapidement, il travaille sur d’autres émissions, ce qui donne des journées à rallonge de minimum 10 heures. Le tout pour une rémunération qui n’augmente pas. Il s’insurge alors d’une “discrimination salariale”. Car il faut savoir que le comptable embauché au-dessus de lui a connu une augmentation de 43,28% en six ans et 38,46% pour la directrice de production. Durant les sept années passées à ce poste, Charles a quant à lui obtenu 4,16% d’augmentation.
90 000 euros de manque à gagner pour l’ex-employé des Reines du shopping
Face à la situation et ses CDD renouvelés tous les 15 jours pendant des années, Charles a quitté la boîte en 2021 pour se consacrer à des projets personnels. “J’avais douze mois d’indemnité, à 50% de ce que je gagnais. C’est ce qui a mis le feu aux poudres. Je n’avais pas en tête de me faire payer mes heures supplémentaires au départ”, déclare-t-il. Son avocat estime qu’il aurait dû signer un CDI au vu du “caractère permanent” de ses tâches. Le quadragénaire estime alors un manque à gagner d’un peu plus de 90 000 euros entre août 2013 et décembre 2021.
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