Troubles du sommeil : quel est l’impact de mauvaises nuits sur notre santé ?

Pas tous égaux face au sommeil

Le temps de sommeil idéal pour récupérer se situe entre 7 et 8 heures par nuit, mais certains (une minorité) peuvent se contenter de 6 heures de sommeil et être en pleine forme. Le besoin et la qualité du sommeil dépendent évidemment des gènes ou d’autres facteurs comme l’âge (en vieillissant, le sommeil devient plus léger, et on se réveille davantage la nuit) ou les hormones (les femmes ont un sommeil plus fragile en deuxième partie du cycle menstruel). Mais il existe aussi des perturbateurs extérieurs. À commencer par les excitants : la caféine (thé, café, sodas…) prise après 15 heures peut empêcher de trouver le sommeil si on y est sensible, ce qui est davantage le cas après 60 ans notamment. “Pour dormir, il faut avant tout se sentir en sécurité”, ajoute le Dr Lemoine, psychiatre spécialiste du sommeil, auteur de Docteur, j’ai mal à mon sommeil (Odile Jacob). Donc gérer l’anxiété via des méthodes de relaxation ou des plantes si besoin, mais aussi éliminer de son environnement les bruits discontinus (circulation, trains/avions, bips et sonneries, bruits de voisinage…) qui maintiennent en état d’alerte, en s’aidant de bouchons d’oreilles ou de doubles vitrages par exemple. Une température trop élevée dans la chambre gêne aussi l’endormissement : il ne faudrait pas dépasser 18-19 °C, y compris l’hiver. Enfin, certains médicaments peuvent perturber le sommeil, en particulier la cortisone, les bêtabloquants, certains antihypertenseurs ou antidépresseurs… et des pathologies comme l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos ou la dépression sont souvent à l’origine des insomnies.

 

 

 

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