Le marc empêche la terre de geler : Faux
C’est une croyance populaire. La fermentation n’est pas suffisante pour réchauffer le sol. Mais bonne nouvelle, Christophe Savigny nous apprend que : « Les fèves de café sont entourées d’un parchemin : la parche, une espèce de placenta végétal qui, s’il restait autour du grain lors de la torréfaction, donnerait au café un goût âpre et quasiment imbuvable.
La parche est donc éliminée chez nous par un système de courant d’air chaud. Nous la récupérons dans une chambre à part.
Nos amis trouvent que ces parches étalées en tapis sur le sol constituent un paillis d’une grande efficacité, autant pour garder l’humidité de la terre qu’éviter le gel ».
Moralité : pour pailler contre le froid, il faut bien mieux utiliser cette enveloppe que le marc de café.
Tous les marcs de café se valent : Faux
Si « le meilleur café est toujours celui que l’on vient de moudre et de faire dans la foulée » (Christophe est sans appel sur le sujet), car « on ne peut pas bloquer sa dégradation, même dans les capsules », le meilleur marc est sans conteste celui qui vient d’un café de qualité sans additifs, comme ceux qui font mousser. Idéalement bio pour les puristes.
La question du prix et du temps de récupération intervient également : « À 35 centimes d’euro (minimum) les 5 grammes de café en dosettes, faites le calcul.
Cela vous revient à 70 euros minimum de kilo de café ! Quant à la corvée de l’ouverture au cutter des capsules pour récupérer le marc, n’est-il pas plus simple, quand on souhaite recycler ce précieux sous-produit au jardin, de revenir à de bonnes vieilles machines ou filtres en papier ?