Un retour vers ses ancêtres
Une fois le test réalisé, demeure une solution pour répondre aux questions soulevées : établir son arbre généalogique, unique moyen de retrouver des ancetres communs entre cousins lointains, ou de comprendre qui nous a transmis des gènes d’ici ou là. Ce travail peut se lancer via le site auquel on a eu recours pour le test, ou à partir d’autres plateformes (Geneanet, Filae…). On peut d’abord entrer soi-même les informations dont on dispose, puis chercher sur internet les acte de mariage ou de naissance mis en ligne par les municipalités.
En utilisant la même plateforme que pour son test ADN, on a de fortes probabilités de tomber sur un parent éloigné qui a entrepris la même démarche que nous : le site nous met alors en contact avec lui. C’est un bon moyen d’échanger des documents et de mutualiser ses connaissances sur la famille. “On peut remonter à peu près jusqu’en 1600“, complète notre experte. Cela nous laisse une belle marge de manoeuvre pour déterminer qui étaient vraiment nos ancêtres.
Il faut aussi, souvent, s’intéresser à l’histoire de sa région : “Par exemple, si on habite à La Rochelle, on comprend mieux les résultats de ses tests ADN si on sait que la ville a été sous domination anglaise“, souligne la spécialiste. Une chose est certaine : nos racines sont bien plus complexes et mystérieuses qu’on ne l’imaginait !
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