Des révélations parfois étonnantes…
Mylène se croyait bretonne à 100 %. “Ma mère est issue d’agriculteurs du Finistère et toute la famille de mon père est ancrée en Ille-et-Vilaine“, précise cette octogénaire aux yeux bleu clair. Ses analyses ont pourtant établi qu’elle était un gros tiers “italienne” et 10 % “ibère”. “Je suis quasiment autant du Sud que du Nord !“, s’amuse-t-elle. On oublie que nos ancêtres ont parfois énormément bougé. “La France est un carrefour de l’Europe“, note Nathalie Jovanovic-Floricourt. “Beaucoup de navigateurs sont ainsi passés par la Bretagne.”
Pour comprendre d’où l’on vient, il ne faut pas trop se fier à la mémoire familiale, qui remonte rarement au-delà de deux ou trois générations. “Je me souviens d’une personne qui avait retracé sa généalogie en Bretagne“, rapporte notre spécialiste. “Elle pensait être enracinée depuis toujours dans cette terre, jusqu’à ce qu’elle se trouve un ancêtre espagnol. Installé en Bretagne, il avait tout simplement racheté un château et le nom qui allait avec !” Un test ADN peut ainsi, quelquefois, complètement modifier l’image que l’on avait de soi et de sa famille.
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