Il n’est pas toujours évident de détecter un accident vasculaire cérébral avant qu’il ne se produise. Néanmoins, certaines manifestations sont de véritables signaux d’alertes :
- une perte d’équilibre brutale ;
- des étourdissements ;
- une perte de sensibilité au niveau du visage ou d’un côté du corps (hypoesthésie) ;
- une paralysie unilatérale ;
- une perte de connaissance ;
- une paresthésie
- une confusion mentale ;
- des troubles visuels ;
- des céphalées soudaines et intenses ;
- des troubles de la parole ;
- des vomissements.
Que faire en cas d’AVC ?
Si vous, ou quelqu’un de votre entourage, présentez ce type de symptômes, il faut immédiatement contacter le SAMU (15). En effet, l’AVC est une urgence médicale absolue qui requiert une prise en charge hospitalière la plus rapide possible. Plus la prise en charge est mise en œuvre précocement, plus les risques de séquelles lourdes diminuent. Il faut savoir que privées d’oxygènes, les cellules nerveuses meurent. Or, elles ne se régénèrent pas. Cependant, des cellules nerveuses saines disposent de la formidable capacité de pallier le manque, dès lors que les lésions causées ne sont pas trop importantes.
Quelle prise en charge ?
Lorsque l’accident cérébral est provoqué par un caillot sanguin, le rétablissement de la circulation sanguine constitue la priorité de l’équipe médicale. Pour cela, des médicaments spécifiques (activateurs du plasminogène tissulaire) sont immédiatement administrés par voie intraveineuse afin de dissoudre l’obstruction. En cas d’hémorragie, le sang est épanché tandis que des médicaments hypotenseurs sont généralement préconisés pour limiter les reprises de saignements. Le recours à la chirurgie est parfois nécessaire pour drainer le sang accumulé ou pour traiter un anévrisme potentiellement dangereux.