Place au GIE « Cash Services » : les nouvelles bornes partagées arrivent
À la place des anciens distributeurs, un tout nouveau dispositif voit le jour : les bornes mutualisées du GIE Cash Services. L’idée est simple : au lieu que chaque banque gère ses propres DAB, ces nouvelles machines seront communes à plusieurs établissements bancaires.
C’est un peu comme un distributeur interbancaire universel, géré indépendamment, dans lequel vous pourrez :
- Retirer de l’argent
- Déposer des espèces
- Consulter votre solde
- Réaliser certaines opérations de base
Et ce, quelle que soit votre banque.
Moins de machines, mais plus efficaces
Ce changement ne va pas sans quelques ajustements. En effet, ces bornes seront moins nombreuses que les DAB actuels. L’objectif est de rationaliser les points de retrait, notamment dans les zones peu fréquentées.
Mais leur implantation sera pensée pour couvrir au mieux le territoire, avec une attention particulière aux zones rurales ou mal desservies. Certaines communes auront une borne multi-banque au lieu de plusieurs distributeurs séparés.
Ce que cela change concrètement pour vous
Les avantages :
- Moins de frais interbancaires : retirer dans une borne commune réduit les frais, même si vous n’êtes pas client de la banque qui héberge le distributeur.
- Accès simplifié : plus besoin de chercher le logo de votre banque.
- Services modernisés : bornes plus récentes, mieux entretenues, plus rapides, plus accessibles.
Les limites :
- Moins de proximité : certaines villes perdront plusieurs distributeurs au profit d’un seul point de retrait.
- Moins de services spécifiques : impossible d’accéder à des services propres à votre établissement bancaire, comme le dépôt de chèques ou certains paramétrages.
Pourquoi ce changement était inévitable
Paiement sans contact, virements instantanés, applications mobiles… Les habitudes ont changé. En 2024, plus de 70 % des achats de moins de 20 € ont été réglés par carte ou smartphone. L’argent liquide n’est plus au cœur des usages quotidiens.
Pour les banques, maintenir un réseau complet de DAB représente un coût élevé : sécurité, maintenance, approvisionnement… Cela pesait plusieurs millions d’euros par an. Mutualiser les équipements était donc une décision logique et stratégique.
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