En effet, il est devenu typique au sein de l’industrie qu’on appelle nutraceutique d’imiter le modèle pharmaceutique, qui se concentre sur l’identification d’une substance chimique unique dans la complexité représentée par chaque agent botanique, s’efforçant de standardiser l’action de chaque « ingrédient actif » à chaque utilisation comme si c’était une molécule chimique de pharmacie. Les processus d’extraction et d’isolation génèrent également des brevets. C’est ce que veulent les industriels pour différencier leur produit de tous les autres et par là-même capturer une plus grande part du marché, une valeur qui sert l’industriel mais pas le consommateur/patient.
A dire vrai, il n’existe pas de formule magique dans les aliments et les plantes qui puisse reproduire le pouvoir guérisseur de la plante entière. Il existe en fait, dans la plupart des aliments et plantes médicinales, des centaines de composés orchestrés par la main intelligente du créateur ou de la Nature, ou peu importe comment vous voulez le nommer, et ces composés ne pourront jamais se réduire à l’activité d’un seul phytonutriment ou molécule chimique isolé et quantifiable.