Le myrtillier a besoin de froid, mais attention : son cycle nécessite malgré tout 160 jours hors gel. C’est pourquoi il faut éviter la plantation au-delà de 1000 m d’altitude. Côté exposition, la forme sauvage préfère l’ombre, habituée des sous-bois, alors que les variétés cultivées sont plus à l’aise en plein soleil, dans un emplacement dégagé.
Le sol doit être bien travaillé, léger à sableux et souple, et de préférence acide à très acide (pH entre 3,5 et 5 !). Dans un sol neutre, le myrtillier pousse de manière satisfaisante, même si le rendement est moins important.
Laisser 1,20 m entre deux pieds pour que les variétés de jardin s’épanouissent.
L’entretien et la taille
Pourtant, la meilleure chose à faire est de couper de moitié la longueur de toutes les branches du myrtillier pour étoffer le buisson. On fera de même l’année suivant la plantation avant d’enchaîner la taille d’entretien.
Sinon, le myrtillier est vraiment très facile d’entretien. Il suffit de conserver la terre légèrement humide, en été, par la pose d’un paillage au pied et des arrosages, toujours au pied.
Bien veiller à ne pas mouiller le feuillage pour ne pas favoriser le développement de l’oïdium, ce champignon qui donne un feutrage blanc sur le feuillage et qui, de toute façon, se manifeste pratiquement tous les ans.
Les myrtilles naissent sur le bois de l’année précédente. Tous les ans, il faut supprimer les branches faibles, le bois mort, et ôter les branches de 4 ans et plus en les coupant à ras. En revanche, ne pas toucher les autres ramifications.