Nancy avait un cancer du sein. Nous ne l’avons découvert que trop tard. Les médecins ont examiné la tumeur après sa progression du sein vers les poumons.
La maladie avait progressé furtivement et, lorsque les symptômes sont apparus – une toux persistante et des douleurs thoraciques – elle était déjà au stade 4. Les médecins nous ont dit que le traitement ne la guérirait pas, mais qu’ils pouvaient tenter de lui accorder un peu plus de temps. Nous avons donc fait tout notre possible. Ils lui ont administré des médicaments.
Elle l’acceptait sans se plaindre. Elle souriait presque tous les jours, mais je voyais bien qu’elle souffrait. Certains jours, elle ne pouvait pas sortir du lit.
J’ai compris que mes priorités devaient changer. J’ai immédiatement réduit mon temps de travail. Rien ne me semblait plus important que de rester à ses côtés.
J’ai passé chaque seconde de mon absence avec elle. Je l’ai accompagnée à tous mes rendez-vous. J’ai essayé d’être forte pour elle, même si j’avais l’impression de m’effondrer intérieurement.
Nous avons passé plus d’un an à faire des allers-retours à l’hôpital. À chaque visite de contrôle, je retenais mon souffle, attendant le moindre signe d’amélioration. Mais je me suis rendu compte que tout cela n’était que des vœux pieux.